HtmlToText
histoire de se raconter des histoires blog a propos ch 35 ch 36 ch 37 ch 38 ch 39 ch 40 ch 41 ch42 ch 43 ch 44 ch 44 ch 45 ch 46 ch 47 ch48 ch 49 ch 50 ch 51 ch 52 ch 53 ch 54 ch55 ch56 ch 57 ch 58 ch59 ch60 ch61 « préc. ch34 publié le 27 décembre, 2009 dans non classé . 0 commentaire mère-grand arrive tard à la cité, il fait presque nuit,elle est épuisée. mais ce ne sont pas les kilomètres parcourus, ni l’apéritif qui vont lui enlever son énergie inépuisable, ni son besoin de communiquer… elle se précipite sur la porte de lala pour lui raconter. celle ci est en train de préparer le dîner en écoutant de la musique de chez elle. elle chantonne et balance son derrière en vaquant dans sa cuisine. la porte n’est jamais fermée, et marie georgette rentre en trombe. elle accroche son sac à une poignée de placard et s’assoit sans façon sur un des tabourets. « eh ben ma chère, tu es bien énervée » rigole lala - lala, on est allées voir les flics, tu sais, au central. c’est pas la porte à côté, en plus chaperon m’avait presque oubliée… bref. on a vu un inspecteur. qui était tres interessé par notre témoignage. pourtant il y avait du monde qui attendait, mais on est passées d’abord . - ah oui et pourquoi ? - je ne sais pas, il a dû penser qu’on était importantes ou quoi ….. - tu es marrante toi, importante. c’est vrai que tu en jettes aujourd’hui, on dirait une femme de ministre !!! - mais quand même on allait voir un commissaire de police… bon il a pris plein de notes et demain il doit aller sur le site à sept heures du matin pour commencer l’enquête. - si il trouve quelque chose, franchement…. ca m’étonnerait que le serpent ait laissé des cheveux ou des morceaux d’ongles… et tu y vas toi à sept heures du matin ? tu ne seras jamais réveillée…. - bien sûr que j’y vais, c’est une enquête, et je suis témoin. toi aussi d’ailleurs tu es témoin. - témoin de quoi ? qu’il y avait un serpent, mais je ne l’ai pas vu manger ce gars là. si on me convoque j’y vais, mais pas sinon. tu peux me raconter tout ce tu veux, moi j’aime pas ces histoires. marie-georgette se lève avec un air digne. « pour une fois que je te demande quelquechose, c’est bien j’irais toute seule » - et tu me raconteras en rentrant, hein, allez à demain ma chérie. lance t’elle pendant que sa voisine marche tête haute vers la porte. « au moins ça l’occupe » dit elle toute seule en rigolant. ch 33 publié le 27 décembre, 2009 dans non classé . 0 commentaire elles arrivent suantes et soufflantes au central de police. on leur indique un bureau pour faire une déposition, il faut traverser le premier bâtiment, une cour, dans le deuxième bâtiment, le grand escalier à droite, 1er étage, à droite, la 6ème porte à gauche. il y a des gens qui attendent assis sur des chaises, debout appuyés au radiateur. « pfffouuu, on va en avoir pour encore une heure » râle mère grand. au bout de dix minutes, la porte s’ouvre sur un type grand et maigre avec des gros yeux. « il va nous avaler comme ton sepent, celui-là » glousse marie georgette « pour la disparition du bois ? « personne ne bouge, « nous, nous « dit elle en se levant comme mûe par un ressort. le flic, qui pensait que cet appel à témoins était une idiotie ( je vois mal les relations de ce gars venir ici pour raconter leur vie, ça m’étonnerait qu’il soit un père de famille et un employé modèle….) est assez étonné de voir se précipiter vers lui une jeune fille plutôt bcbg toute vêtue de rouge et une vieille blonde platine sur son 31… evidemment mère grand a soigneusement choisi tailleur et accessoires en fonction de la circonstance…. le bureau est assez grand, la haute fenêtre aux verres encrassés donne sur une petite cour, et malgré le jour encore présent, le néon du plafond est allumé. le type s’assoit derrière sa machine. « nom, prénom adresse » une fois les formalités exécutées, « bon, qu’est ce que vous avez à dire ? » mère grand se penche en avant, les mains aux ongles laqués fuschia foncé crispées sur son petit sac à main verni anis … « laisse moi commencer mère grand s’il te plaît monsieur l’agent, vous allez avoir du mal à croire ce que nous allons vous raconter, mais voilà. j’ai été agressée par un boa la semaine dernière dans le bois de loubogne, pas très loin de l’endroit où vous avez trouvé la voiture …. - mais oui, le serpent l’a même avalée… - tais toi mère grand, on avait dit que tu me laissais parler. vous comprenez si elle commence, on en est pas sortis monsieur le commissaire - mais enfin, tu exagères, j’ai mon mot à dire quand même - vos disputes ne m’interessent pas. madame laissez terminer votre petite fille, vous aurez la parole ensuite. mademoiselle, je suis assez étonnée que vous n’ayez pas porté ces faits à la connaissance des services d’ordre. - je n’y ai pas pensé monsieur l’agent. j’ai été assez choquée, et je suis allée voir ma grand mère, qui habite les constellations. le policier ouvre de grands yeux en regardant la petite dame pomponnée qui lui fait face mais ne dit mot. - c’est vrai, continue chaperon, que je m’en suis sortie. on est repartis à plusieurs pour retrouver le serpent, et on l’a retrouvé. on l’a attaché à un arbre et recouvert de branchages le temps de trouver une solution. et quelqu’un l’a détaché. - mais oui, c’est cette personne qui devrait aller en prison, tout de même !!! - vous avez raison madame, mais vous êtes aussi en faute, si ce serpent court toujours vous y êtes pour quelquechose me semble t’il. - désolée monsieur, mais ce que nous voulions vous dire, c’est que pour surveiller le serpent, nous nous sommes laissées enfermer la nuit dans le bois ; tout près de l’endroit où vous avez trouvé la voiture, que ma grand mère a bien reconnu à la télévision, - oui c’est vrai, vous savez en face il y a l’arrêt du 32 et un panneau publicitaire qui - en effet madame, continues s’il te plaît - oui il y avait deux femmes, enfin - des putes, quoi - mais grand mère arrête - c’est vrai monsieur le commissaire, c’était des putes - d’accord d’accord, et après - il y en avait deux, une noire avec une grosse voix et une très blanche avec des cheveux bleus . le policier se penche en avant. – tu leur a parlé ? – oui un peu, enfin je voulais savoir si on pouvait sortir du parc, et ma grand mère est arrivée alors elle sont parties - elles croyaient que ma petite fille et moi étions des concurrentes. c’est insensé !!! - vous auriez une preuve de ce que vous racontez ? - pas vraiment, je ne comprends pas comment je pourrais en avoir, mais sur place vous devriez trouver les branches et les liens, si personne n’a nettoyé. et puis on a des témoins. - et aziz a pris une photo avec son portable, tu te souviens ? - ah c’est vrai…. je peux lui demander de me l’envoyer si vous voulez ? - vas y toujours, si ce n’est pas une photo qu’il a prise sur la télévision ou ce genre de trucs. chaperon se lève et appelle aziz, elle tombe sur le répondeur. « aziz, c’est chaperon. on est au central de police. mère grand pense que c’est le serpent qui a bouffé le type qui a disparu sur le boulevard. tu peux me rappeler ? « - je vous laisse mon numéro, envoyez moi cette photo quand vous l’avez. j’aurais besoin de vous retrouver sur les lieux demain matin. 10 heures ça vous va ? - ca va faire un peu tôt, je serais juste réveillée ! - j’aurais plutôt besoin de voir mademoiselle. - moi j’ai cours à partir de 8 heures. je peux être là à midi et demie. ou 7 heures. - ok pour 7 heures à l’entrée du bois côté boulevard. ch 32 publié le 27 décembre, 2009 dans non classé . 0 commentaire chaperon, toute retournée de la soirée passée dans le bureau de son père a oublié l’horrible kaa, elle en est à imaginer son avenir. c’est comme si maurizio avait ouvert une porte insoupçonnée. jusqu’à maintenant elle avançait dans un couloir, se disant qu’il serait bien temps de décider quand elle le quitterait. et aujourd’hui elle se réveille avec une vie devant elle . elle est passée embrasser son père dans son bureau en partant en cours, il lui a fait un petit bisou en enlevant ses